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Toutes les femmes détenues sont placées dans une section réservée du Centre pénitentiaire du Luxembourg. 20 % des femmes détenues participent aux activités ou aux cours. L'utilisation fréquente du régime cellulaire strict est dénoncée. |
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Le
règlement grand-ducal du 24 mars 1989 prévoit, dans
son article 2, différents régimes pour les prévenues,
les condamnées inaptes pour le régime en commun,
les personnes détenues réputées dangereuses et celles
faisant l'objet d'une mesure disciplinaire. Il réglemente, par
l'article 7, les rapports entre la section réservée aux
hommes et la section réservée aux femmes. Sur une population carcérale totale de 401 personnes, 25 femmes sont incarcérées en avril 1999 au centre pénitentiaire de Luxembourg (CPL). En avril 1997, 28 femmes sont incarcérées. Six détenues ont entre 18 et 30 ans. Cinq condamnées et quatre prévenues ont entre 31 et 60 ans. Une condamnée et une prévenue ont entre 61 et 70 ans. Les
femmes et les hommes détenus sont maintenus séparés.
En pratique, les détenus hommes et femmes du CPL peuvent entrer
en contact dans la salle commune des visites, dans le couloir central
et pendant les cours. Le
centre socio-éducatif de Schrassig est une institution semi-ouverte
destinée à accueillir les mineures ayant fait l'objet
d'un placement décidé par le tribunal de la jeunesse. Il
dispose d'une unité réservée aux jeunes filles de
15 à 18 ans avec des chambres individuelles. Les autres unités
se composent de chambres à plusieurs lits, d'une salle à
manger, d'une salle de télévision et d'un équipement
sanitaire avec douches. On y trouve un réfectoire avec deux cuisines,
dont l'une sert à l'apprentissage de la préparation des
repas. La zone d'isolement compte six cellules. Le CPL est la prison centrale de haute sécurité avec tous types et durées de peines confondues. Il est situé dans la commune de Schuttrange, à environ 10 km de la ville de Luxembourg. Sa capacité officielle est de 270 places. Les
détenues vivent dans des cellules d'une surface de 12,5m2.
Les cellules sont équipées de w-c, d'un lavabo, de lits,
d'armoires et d'étagères. L'alimentation
est prise en charge par l'administration pénitentiaire. Le budget
journalier alloué à l'alimentation d'une détenue
pour l'année 1999 varie entre 160 et 180 LUF (1 euro =
40,3399 LUF). Le personnel pénitentiaire, assisté par
des personnes détenues, est chargé de la distribution des
repas. Les détenues prennent leurs repas en cellule. L'administration
tient compte des régimes alimentaires des détenues malades.
Un menu végétarien ainsi que des menus spécifiques
correspondant à des prescriptions religieuses sont fournis. L'état
d'hygiène des locaux est satisfaisant. Le nettoyage des
douches, des salles communes, des couloirs et des cellules se fait hebdomadairement.
Les détenues ont à leur disposition un lavabo en cellule.
Elles peuvent prendre des douches au moins trois fois par semaine. Elles
disposent d'un évier dans la cuisine commune. Chaque
détenue est examinée par un médecin dans les 24 heures
qui suivent son entrée dans l'établissement. Les détenues
malades bénéficient gratuitement des soins qui leur
sont nécessaires ainsi que des produits pharmaceutiques prescrits
par le médecin de l'établissement. La gratuité des
soins s'étend en principe à tous les examens ou traitements
spécialisés, comme aux médicaments ou aux prothèses
diverses que requiert l'état de santé des détenues.
Les appareillages tels que les prothèses dentaires et les lunettes,
dont l'usage n'est pas jugé indispensable, sont aux frais des détenues.
La distribution des médicaments a lieu à 19 h. Aucun
cas de maternité en prison ne s'est encore présenté
depuis la mise en service du CPL, en 1984. Une cellule est équipée
pour la détention d'une mère ayant avec elle son enfant.
Les femmes enceintes ou les mères incarcérées avec
leur enfant ne bénéficient d'aucune structure spéciale
ni d'un suivi particulier. Les
infractions aux lois, règlements et instructions ainsi que les
actes de désobéissance, les actes d'indiscipline et d'insubordination
sont sanctionnés suivant les circonstances et la gravité
du cas. Aucune détenue ne peut être punie sans être
informée de l'infraction ou de la faute reprochée et sans
qu'elle ait eu l'occasion de présenter sa défense. Le directeur,
ou l'agent désigné par ce dernier, doit procéder
à un examen complet du cas. Si une détenue se livre à une grève de la faim prolongée, elle peut être alimentée de force, mais seulement sur décision et sous surveillance médicale et lorsque sa vie risque d'être en danger. Les traitements médicaux résultant d'automutilation sont aux frais des détenues. Le personnel de surveillance est entièrement constitué de femmes. Le personnel proposant des cours est composé d'hommes et de femmes. Les visites se font en général dans la salle commune de visites en présence du personnel de surveillance. Les détenues condamnées ont droit à 4 heures de visite par mois et les détenues en préventive à 6 heures. Les
visites n'ont pas lieu les jours fériés. En principe,
trois visiteurs ou visiteuses sont admis par visite. Le ou la surveillante
peut mettre fin à une visite en cas de comportement non convenable.
En cas d'abus, des interdictions de visite peuvent être prononcées.
Les visiteurs et visiteuses ne peuvent pas remettre directement des objets
aux détenues. Les objets dont l'entrée en prison est autorisée
doivent être déposés au guichet à l'entrée.
Les objets non autorisés sont, entre autres, tous les articles
que l'on peut acheter à la cantine, ainsi que les parfums, les
boissons alcoolisées et les substances estimées dangereuses.
Les
détenues ont accès à la formation. La participation
de femmes à des activités est variable, actuellement environ
20 % participent aux activités ou cours proposés. Toutes
les femmes détenues ont un travail rémunéré.
Différents travaux sont proposés aux femmes : assemblage
de carrelage, reliure, bricolage, repassage, couture, mailing, multimédia
et distribution des repas. Les activités accessibles aux détenues sont les activités en ateliers, les promenades et les visites. Au motif de leur faible nombre, les femmes ont peu accès aux activités sportives. Des femmes décrivent leurs conditions de vie en prison dans un livre Fox-trot, femmes sans barreaux, publié en mars 1999. Les femmes incarcérées peuvent assister à la messe tous les dimanches à 10 h.
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